Partenaires : Centre National de la Cinématographie, Ministère de la Culture et de la Communication, PROCIREP, Conseil Régional Provence Alpes Côte d’Azur, Conseil Général des Bouches-du-Rhône, Ville de Marseille
Diffusion : France 3, France 3 Méditerranée
Distribution : Les Productions Anamorphose
Célèbre café concert, l’Alcazar a, pendant plus de 100 ans, tenu une place importante dans la vie culturelle et dans le cœur des marseillais. Au rythme des évolutions de l’histoire de la Cité phocéenne et des traces que ce lieu a laissé dans la mémoire de ses habitants, ce film nous fait revivre, de la pantomime au « star système », l’histoire du music-hall. Il nous replonge dans les mélodies et les refrains d’autres temps, ceux de la Belle Epoque et des Années Folles, des opérettes de Scotto, d’Alibert, des films de Pagnol, jusqu’au swing endiablé du temps des copains au début du show business et des années 60.
Pour retracer cette histoire, des témoins d’aujourd’hui évoquent les succès d’Artistes prestigieux qui, comme Rouffe, Mayol, mais aussi Damia, Fernand Sardou, Turcy, Alibert, Réda Caire, Maurice Chevalier, Tino Rossi, Yves Montand, ont façonné le mythe de l’Alcazar et conforté l’image de Marseille, cosmopolite, exubérante, qui fait chanter la langue et parle avec les mains. Mais, le show business supplante lentement le style marseillais et, à la fin des années 60, l’Alcazar est confronté à de gros problèmes financiers. Les cachets des nouvelles idoles sont trop exorbitants.
En 1965, Jean Renzulli reprend la vénérable institution qu’il rénove. Un an plus tard, il doit jeter l’éponge. L’Alcazar ferme et c’est la fin d’un mythe.
Pourtant, plus de trente ans après, les enfants de Rouffe, du père Franck, de Trébor, ceux de Mayol, de Damia, de Turcy, d’Alibert, qui font rapper la langue et tchatchent avec les mains, continuent de faire entendre la voix métissée de Marseille dans le patchwork musical d’aujourd’hui.
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