Octobre 2006, dans quelques jours et pour huit mois, l’exposition peintres du ciel, peintres des utopies sera accrochée pour la première fois, aux cimaises de l’abbaye de l’Escaladieu. Les tableaux sont encore dans l’atelier de l’artiste qui en prépare le départ pour ce lieu historique et termine l’ultime marouflage d’une série de grands formats. L’œuvre est là, jaillie d’un intime et puissant corps à corps de plusieurs années entre l’homme et son projet artistique : c’est le moment, « rétroprospectif », peu banal, de s’en séparer et de l’offrir au regard des autres. Pour accompagner nos propres perceptions mais aussi pour entreprendre cet acte de libération Jacques Brianti, sans jamais quitter le contexte de l’œuvre, nous confie quelques itinéraires de vie, sa vision du monde, ses obsessions…