Qui est cet homme, toujours en mouvement, chaussé de bottes en caoutchouc, qui dessine, de ses grandes mains, des volutes dans l’espace ou, avec un bambou, sur le sable ? Jacques Simon. Artiste, poète, baroudeur, formé aux Beaux-Arts de Montréal, à l’École du Paysage de Versailles et surtout à l’école de la vie, il est, dans les années 1960/70, l’un des principaux acteurs du renouveau de la pensée paysagère en France.
Il s’engage également très tôt dans la voie de ce qui deviendra plus tard le « Land’art » et se rend célèbre grâce à ses immenses œuvres éphémères inscrites dans le paysage qui ne peuvent se voir que de haut.
Récompensé pour son approche novatrice, il a reçu deux fois, en 1992 et 2006, le Grand Prix du Paysage.
En juin 2006, il était l’invité du festival « Champs et Contrechamp » et a réalisé plusieurs installations dans le village de St Sever de Rustan dans les Hautes-Pyrénées. Il s’est emparé du pont, des façades et de la cour de l’abbaye...